On dirait le Sud

Publié le par niko


Cela faisait 2 semaines qu'avec Manu on pestait contre la météo, beaucoup d'humidité, de vents, pas moyen de faire des vols corrects. Et puis un soir, on se dit qu'on descendrait bien dans le sud, histoire de prendre un peu le soleil et découvrir les sites des Alpes Maritimes. En réalité, Manu connait bien le coin, il y a vécu plusieurs années. Un coup de fil à Frédo, et nous voilà les bienvenu à partager sa maison et profiter de la piscine où l'eau est à 30 degrès... de quoi nous motiver encore un peu plus! Mercredi dernier, départ de Montvenix, traversée de l'Italie et arrivée chez Frédo du coté de Grasses en fin d'après-midi. Il fait chaud, il fait beau, dieu que c'est bon!
Le lendemain, les balises annoncent du vent assez fort, en Ouest, ce qui n'est pas terrible pour la région. On monte quand même à Gourdon pour prendre la café...
...et, surprise, ça vole à Gourdon!
 Direction le déco....
..., l'aérologie est un peu étrange, mais bon, y'a du monde en l'air alors on se jette. Pas de miracles, même si quelques locaux on fait des vols respectables, on a pas brillé de perfomances en posant à l'attéro officiel 350m plus bas.
Les 2 jours suivants sont caractérisés par des entrées musclées de Mistral, ce fut donc l'occasion pour moi de découvrir la Côte : Cannes, Nice, Antibes et leurs nombreuses plages. La Méditerranée est chaude, il n'y a pas encore l'envahissement touristique, c'est la belle vie à lézarder au soleil.
Le dimanche, je fais la navette pour les potes biplaceurs de Manu, qui s'arrangent pour me libérer l'après-midi et ainsi découvrir le site de Gréollières.
Les onditions ne sont pas fortes, on monte au décollage des 700 et on découvre une majestueuse mer de nuage.
Pas cool, pour mon premier vol sur le site, je suis pas très chaud pour me lancer la dedans. Pat et Frédo disent que ça le fait, prépare toi et suis nous, ça ira. Ok, les voila partis au-dessus de l'océan ouateux.
Après tout, c'est une occasion unique de faire un vol original dans un décor somptueux. Allez, c'est parti, je gonfle, quelque pas et me voici suspendu au-dessus de ce tapis d'une blancheur éclatante.
C'en est presque irréel et, là encore, la magie du vol accessible à tous opère pour nous transcender dans ce monde merveilleux des airs. Le plan de vol est simple, je part en milieu de vallée où la barrière s'arrétte, puis descente tranquille sur le village de Gréollières.
Ce ne fut un vol de durée, mais quel souvenir!
Je refais un vol par la suite, les nuages sont partis, un plané dans la chaleur de l'arrière pays niçois en fin de journée.
Du bonheur!
Je revole le lendemain matin, un vol d'une petite heure en dynamique, entrecoupé par un attéro imprévu au milieu de la montagne : le vol en rase-motte, c'est marrant mais ça peut faire mal. En l'occurence, j'ai eu de la chance de poser sans soucis.
Mardi matin, je reprend la route seul pour arriver aux arcs en début d'aprés-midi, il a neigé sur les sommets, des nuages de partout, il fait froid....





Publié dans Parapente

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